L’identité du créateur de Bitcoin, Satoshi Nakamoto, est entourée de mystère et fait partie des énigmes les plus fascinantes de notre siècle. Le vrai nom (et le sexe) de ce génie mystérieux qui a donné au monde l’or numérique n’a pas été dévoilé, provoquant des spéculations et des débats sans fin et de nombreuses enquêtes infructueuses jusqu’à présent.
Cependant, les créateurs d’un nouveau documentaire de HBO dont la sortie est prévue la semaine prochaine, ont laissé entendre qu’ils avaient réussi ou du moins qu’ils étaient vraiment sur le point de résoudre ce mystère du 21e siècle.
Le documentaire de HBO devrait révéler l’identité de Satoshi
La sortie récemment annoncée du documentaire la semaine prochaine a attiré l’attention de la communauté mondiale des crypto-monnaies. HBO a fait preuve de prudence lors de ses annonces promotionnelles et n’a fait aucune déclaration, promettant des réponses définitives. Pourtant, la communauté crypto a été en effervescence avec les attentes.
Selon le service Polymarket, qui accepte les paris sur les résultats de divers événements à venir, la majorité des parieurs ont déjà choisi celui qu’ils croient être le véritable Satoshi nommé dans le documentaire – il s’agit d’un célèbre cypherpunk nommé Len Sassaman. Hélas, il n’a pas pu être filmé en raison de sa mort tragique en 2011.
L’impact révolutionnaire de Satoshi Nakamoto
Bien que Nakamoto ait créé Bitcoin, la curiosité de la communauté crypto à son égard va bien au-delà de ce fait. Qui qu’il soit ou, peut-être, qu’il ait été – il détient/détenait les clés privées de plus d’un million de Bitcoin. Cela vaut des milliards de dollars de nos jours. En outre, sa vision a façonné un mouvement mondial qui s’étend au-delà de la crypto-monnaie. Son invention – le Bitcoin – a inspiré une révolution technologique décentralisée, qui a conduit à la création d’autres cryptos et plateformes blockchain : Ethereum, tout d’abord, avec tous ses contrats intelligents, la finance décentralisée (DeFi), les jetons non fongibles (NFT), etc.
Après la disparition de Nakamoto de l’espace public fin 2011, le Bitcoin a été laissé entre les mains de la communauté enthousiaste qui a continué à travailler dessus sans le créateur initial. À l’heure actuelle, le Bitcoin est devenu un marché valant plus de 1 000 milliards de dollars, la véritable identité de Nakamoto reste un mystère que les utilisateurs de crypto sont impatients de résoudre pour le voir résolu pour eux.
Len Sassaman : le principal « suspect »
Récemment, le nom de Len Sassaman a attiré l’attention comme le candidat le plus probable pour Satoshi. Il était célèbre au sein de la communauté cypherpunk en tant que cryptographe exceptionnel, qui défendait la confidentialité, l’anonymat sur Internet, le cryptage et la sécurité Internet. Il était respecté même par ses pairs. Cependant, en 2011, un suicide tragique a mis fin à sa vie à l’âge de 31 ans. Cela s’est produit peu de temps après que Satoshi Nakamoto ait laissé son dernier message sur le forum BitcoinTalk.
Ce qui fait de Sassaman un parfait « suspect » est son implication profonde dans le mouvement cypherpunk et sa profonde compréhension de la cryptographie. Ses intérêts fondamentaux correspondent quelque peu aux idéaux qui sous-tendent Bitcoin : la confidentialité financière, la décentralisation, l’indépendance des banques et du système financier traditionnel. De plus, Sassaman a travaillé en étroite collaboration avec Hal Finney – un autre candidat probable pour être Satoshi, qui est devenu connu comme le destinataire du tout premier transfert de Bitcoin de Satoshi. Pourtant, rien de ce qui précède ne prouve directement que Sassaman a effectivement créé Bitcoin.
D’autres candidats à Satoshi
Bien que Sassaman soit le favori des rumeurs et des suppositions sur qui était Satoshi dans la vraie vie, il n’est pas le seul candidat proposé pour être Nakamoto. Plusieurs autres individus du monde de la création de logiciels et de la cryptographie ont été nommés au fil des ans et sur lesquels parient les utilisateurs de Polymarket.
Hal Finney. Beaucoup pensent qu’il s’agissait de Satoshi. Hélas, il est décédé en 2014 d’une SLA. C’était un informaticien, un pionnier de la cryptographie et l’un des tout premiers à adopter le Bitcoin. En 2009, il a reçu la toute première transaction Bitcoin que Nakamoto lui avait envoyée. Lorsqu’on lui a demandé avant sa mort s’il était Satoshi, Finney a nié.
Une autre personnalité fréquemment citée à ce sujet était Nick Szabo. Un autre informaticien et cryptographe qui a créé le « bit gold » dans les années 1990. Il s’agissait d’un concept de monnaie numérique qui ressemblait beaucoup à Bitcoin. Le bit gold utilisait également la preuve de travail cryptographique et la confiance décentralisée, similaire à Bitcoin.
Bien qu’il ait également nié être Satoshi, l’analyse linguistique de son style d’écriture a fait ressortir des similitudes frappantes avec celui du livre blanc de Bitcoin. Szabo a maintenant 60 ans.
Adam Back, un autre personnage important du monde du cypherpunk, est considéré par beaucoup comme Satoshi Nakamoto. Il s’agit d’un cryptographe renommé, fondateur de Blockstream et créateur du réseau Bitcoin Lightning pour les micropaiements en BTC.
Avant l’apparition de Bitcoin, Back a également inventé Hashcash, un système basé sur la preuve de travail pour limiter le spam par courrier électronique, cité par Nakamoto dans le livre blanc de Bitcoin. Il est également connu pour avoir échangé plusieurs courriels concernant Bitcoin avant son lancement avec Satoshi avant que ce dernier ne se retire et ne disparaisse.
Pourtant, Back continue de nier avoir créé Bitcoin et dans un tweet récent, il a déclaré que Satoshi n’aurait pas parlé aux réalisateurs du film, par conséquent, la communauté ne saura presque jamais qui était Nakamoto en réalité et s’il est toujours en vie.
Pourtant, malgré ce mystère encore non résolu, beaucoup ne se soucient pas de la véritable identité de Satoshi. Pour eux, c’est l’impact de Bitcoin sur le monde qui compte le plus et l’impact qu’il pourrait encore avoir sur les systèmes financiers et bancaires mondiaux.
